Alors que les énergies renouvelables ne constituent actuellement que 20% de la consommation mondiale d’électricité, on sait que ces énergies sont celles de demain. Plus respectueuses de l’environnement, elles représentent une véritable alternative aux énergies fossiles issues de ressources épuisables ou au nucléaire reconnu comme responsables du réchauffement climatique.
Aussi appelées « EnR », ce sont les énergies que la nature génère et régénère de manière plus rapide au regard de l’intensité de nos besoins. C’est en cela qu’il convient de bien différencier l’énergie propre de l’énergie renouvelable, condition essentielle pour que l’on puisse considérer ces ressources comme inépuisables.
Le soleil, le vent, l’eau, la terre ou encore les végétaux sont des ressources naturelles permettant de créer des énergies renouvelables. La consommation doit être maîtrisée pour éviter un contre effet (par exemple, l’utilisation du bois ne doit pas mener à une déforestation).
L’éolien
Moulins à vent, bateaux à voile… Le vent est une force naturelle que l’homme s’efforce de maîtriser depuis l’antiquité. Aujourd’hui, il est aussi possible de convertir la force du vent en électricité par l’intermédiaire des pales du rotor de l’éolienne.
Créant une évidente dépendance météorologique, sachez que l’usage des énergies renouvelables peut être couplé à celui du réseau de distribution général.
Si l’éolienne ou le panneau photovoltaïque ne permet pas une production suffisante d’électricité, le réseau de distribution général prend le relai.
A l’inverse s’il y a un surplus, l’électricité non stockée par le particulier peut être redirigée vers le réseau où elle pourra être vendue.
Le solaire
Cette énergie se divise en 2 catégories :
– Le solaire photovoltaïque : Souvent présentés sous forme de panneaux solaires, les modules photovoltaïques ont pour rôle de convertir en électricité la lumière issue des rayons du soleil. Ainsi il est possible d’alimenter tous vos équipements électriques.
– Le solaire thermique : Par l’intermédiaire de capteurs solaires thermiques, ce système consiste à absorber la chaleur issue des rayonnements solaires dans un fluide caloporteur pouvant alimenter un chauffe-eau sanitaire, un chauffage ou encore créer indirectement de l’énergie (par exemple en utilisant de la vapeur d’eau pour entraîner des turbines et créer de l’électricité).
L’hydroélectricité
Deuxième source d’énergie renouvelable dans le monde, elle consiste cette fois à capter et utiliser la force de l’eau.
Une énergie qui, une fois de plus, n’est pas nouvelle ; depuis toujours, les moulins à eau savent très bien utiliser les forces des courants pour les transformer en une énergie mécanique. C’est ce même principe, celui d’une turbine entraînée par la force cinétique de l’eau, qui, lorsqu’il est couplé à un générateur électrique, est utilisé pour créer de l’électricité.
La géothermie
C’est l’utilisation de la chaleur naturelle des sous-sols. Déjà utilisée dans la Rome antique pour chauffer ou disposer d’eau chaude dans les thermes, elle devient de plus en plus utilisée de nos jours. Le principe repose sur la captation de calories (énergie thermique) transportées par des fluides qui circulent sous la terre. La géothermie peut, en fonction de la profondeur et de la chaleur de l’installation, soit servir à chauffer des locaux, soit peut permettre de produire de l’électricité via la vapeur (géothermie basse température : pompe à chaleur ; géothermie haute température : production d’électricité).
La biomasse
La biomasse désigne l’ensemble des matières organiques qui peuvent devenir des sources d’énergies après mise en œuvre de procédés spécifiques de valorisation énergétique.
On distingue 3 grandes catégories :
– La bioénergie : C’est l’utilisation de la chaleur produite par la combustion du bois, de déchets des industries du bois, ou d’autres produits et déchets verts comme la paille ou le fourrage (cellulose et lignine). Là encore, on peut l’utiliser directement pour chauffer, ou indirectement pour produire de l’électricité.
– Le biogaz : Cette énergie est issue de la fermentation des matières organiques, qui produisent des gaz, principalement du méthane. Ce méthane étant très nocif pour la couche d’ozone, il était de toute façon souhaitable de le capter afin de limiter les émissions de gaz à effets de serre. Sa combustion permet de produire soit de la chaleur, soit de l’électricité.
– Les biocarburants : Ce sont des carburants obtenus à partir de matières organiques, en opposition aux carburants dits fossiles non renouvelables (charbon, pétrole, gaz naturel, etc.). Ces carburants peuvent être utilisés en complément ou en substitution des traditionnelles énergies combustibles fossiles.
Le saviez-vous… ? Ce sont les sucres fermentés issus des cultures de betteraves, ou encore de pommes de terre qui permettent d’obtenir du bioéthanol. Et c’est à partir d’un mélange d’huiles végétales ou de graisses animales que l’on peut créer du biodiesel ?
Même si ces énergies ne sont pas nouvelles d’un point de vue historique, elles peuvent être considérées comme telles au regard de l’avancée technologique permettant d’en obtenir un meilleur rendement.
Voici les principales actions et aides de l’Etat pour vous inciter à réaliser des travaux de rénovation énergétique dans vos logements existants :
– L’éco-prêt à taux zéro
– La TVA à taux réduit
– Les différents programmes de l’Anah
– Les aides des fournisseurs d’énergie (dispositif CEE)
– Le chèque énergie
– L’exonération de la taxe foncière
– Les aides des collectivités locales
– L’aide de votre caisse de retraite
– Des prêts pour améliorer l’habitat
Une question ? N’hésitez pas à nous contacter !
Notre service Energies & Environnement se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Notre planète est en danger. Chaque geste compte, réagissons à hauteur de nos possibilités.
Anne Lassalle – responsable du service Energie & Environnement
Jenny Fontano, juriste – service Immobilier
Publié en février 2019, mis à jour par Anne Lassalle le 12 février 2024
